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Recherche par auteur : Arfel, Tatiana

3 résultats.

Durée:10h.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:18140
Résumé: Des clous, voilà ce que sont Catherine, Laura, Rodolphe, Marx, Francis et Sonia. Des clous sur lesquels on tape sans arrêt, sur lesquels on tape avec violence, avec mépris, pour les faire rentrer dans le moule, les mettre en conformité avec l'Entreprise, Entreprise avec un grand E car les conformes doivent s'y soumettre et oublier jusqu'à leur propre identité afin de sacrifier à son succès. Des clous, voilà. Des non conformes aussi. Qu'ils soient hôtesse d'accueil (Laura, qui ne supporte pas les talons hauts) comptable expert (Françis, qui se réfugie dans les chiffres, un peu trop, un peu trop bon, un peu trop solitaire) cuisinier (Rodolphe, qui s'imagine qu'on peut donner de la confiture aux cochons, ie agrémenter les plats des employés quand c'est réservé aux cadres, en encore, pas tous, les meilleurs) ou Catherine, la DRH, qui était entrée dans l'entreprise avec joie, devenue l'ombre de son ombre parce qu'elle envisageait son métier du point de vue...humain. Humain. Quelle aberration. Quelle idiotie. Alors les conformes, les bons, ceux qui sont entrés dans le moule, ceux qui savent, ceux qui sont, ceux qui comptent, les convoquent à un séminaire d'entreprise. Un séminaire de formation animé par Denis, un comédien, qui va les remotiver, les aider, les soutenir.
Durée:12h. 41min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:16334
Résumé: Ils sont trois à parler à tour de rôle, trois marginaux en bord de monde. Il y a d'abord Giacomo, vieux clown blanc, dresseur de caniches rusés et compositeur de symphonies parfumées. Il court, aussi vite qu'il le peut, sur ses jambes usées pour échapper à son grand diable noir, le Sort, fauteur de troubles, de morts et de mélancolie. Il y a la femme grise sans nom, de celles qu'on ne remarque jamais, remisée dans son appartement vide. Elle parle en lignes et en carrés, et récite des tables de multiplication en comptant les fissures au plafond pour éloigner l'angoisse. Et puis il y a le môme, l'enfant sauvage qui s'élève seul, sur un coin de terrain vague abandonné aux ordures...
Lu par:Anne Botte
Durée:10h. 40min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:35032
Résumé: Rentrer du travail sans même se souvenir du trajet. Monter revérifier qu’on a fermé la porte à clé. Regarder l’heure, l’après-midi est déjà là, où est donc passé le matin ? Et le week-end dernier, on a fait quoi déjà, rien ? Instants multiples où nous n’étions pas là. Où nous cachions-nous alors, derrière combien de murailles, combien d’écrans, est-ce du temps définitivement perdu, celui qui n’a pas été vécu ? Imaginons donc. Chez Aurélien ces absences s’étendent à toute sa vie. Il n’y est jamais, ne se souvient de rien, sauve quelques faits sur des carnets. Pourtant du dehors, Aurélien a l’air normal. Même trop normal pour être normal, commère-t-on parfois. Normopathe, finalement, rien ne dépasse et des mots blancs. À moins qu’il n’y ait possibilité d’une deuxième vie, une chance cette fois d’y arriver. À naître dans son corps, sentir dans sa peau, à jouir, à goûter. À trouver une langue à soi pour pouvoir raconter. Il faudra quitter son existence ancienne, renoncer au calme film noir et blanc et muet. Risquer de tout perdre, habitudes et tranquillité, pour ne pas expirer avant l’heure. Quitte, ou double.